vendredi 26 décembre 2008

NOEL 2008 :
Fête religieuse et familiale

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Ma cousine Régine anime la messe.



Chez mon oncle et ma tante, Noël se fête dans la tradition religieuse et familiale.

Grands-parents, parents, enfants, petits-enfants, frères, sœurs, cousins, cousines, neveux, nièces, se retrouvent après la messe dans la grande maison rouge qui domine Toulouse.

Autour de la table savamment dressée et décorée par ma tante, on s'interpelle, on plaisante, on s'esclaffe, en se passant les plats savoureux et les vins chaleureux.

Puis grands et petits se hâtent vers le salon, et c'est la découverte joyeuse et fébrile des cadeaux, disposés au pied du sapin paré de guirlandes et de boules brillantes et sur les canapés. Vivement arrachés à leurs emballages multicolores ils déclenchent les cris de surprises, les commentaires amusés, les remerciements et les embrassades affectueuses. Les yeux qui brillent, les éclats de rires, les taquineries, les jeux, font de ces moments des parenthèses de quiétude et de félicité.

Une ambiance et une chaleur dans lesquelles je me ressource chez eux, moi pour qui Noël a perdu son intégrité festive depuis que mon père est décédé le matin d'un 24 décembre...



Oncle Jean, tante Clarisse, et mes deux cousine Régine et Corinne.


Mes petits cousins, Maxime, France et Jean... C'est du Champ...omy !


Ma petite cousine Marie Paola. Ce n'est pas du Champomy...


Ma petite cousine Héléna


Brunot, Annie et Clarisse, Jean,
Alexis, Régine, Emmanuel et Pierre.


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lundi 20 octobre 2008

LE MUSEE DES BEAUX-ARTS DU CANADA : à Ottawa
"une œuvre d'art, une expression élevée de la créativité humaine..."



Depuis la fin des années 1980, une vaste cathédrale de verre surplombe la rivière des Outaouais, près du parlement d'Ottawa. Situé sur la promenade Sussex, le musée des Beaux-Arts du Canada abrite 40000 œuvres, et la plus importante collection d'art canadien du monde.


Le bâtiment, aux allures de monastère, se laisse traverser par la lumière naturelle et cache les œuvres d'art derrière un revêtement de granit rose.

L'édifice se distingue par une colonnade inclinée revêtue de verre, des arcs-boutants, un magnifique Grand Hall qui fait écho aux motifs gothiques de la bibliothèque du Parlement, une chapelle Rideau, des cours paisibles et des jardins extraordinaires.

Son architecte, le montréalais Moshe SafdieI, gnoré au Canada pendant près de quinze ans, décroche consécutivement deux commandes importantes au cours des années 1980. Il gagne d'abord un concours pour le design du musée de la Civilisation à Québec, puis le gouvernement fédéral retient les services de son bureau pour la conception du musée des Beaux-Arts du Canada, à Ottawa (capitale du Canada).






Le musée des Beaux-Arts du Canada a ouvert officiellement ses portes le 21 mai 1988, au 380 promenade Sussex, inauguré par e Gouverneur Général Jeanne Sauvé.

Lors de l'inauguration, l'ouvrage architectural de Moshe Safdie vole littéralement la vedette aux œuvres d'art présentées par le musée. Le ministre des Travaux publics d'alors, Stewart McInnes, déclare que "l'édifice est à lui seul une œuvre d'art, une expression élevée de la créativité humaine et une source de fierté pour les générations à venir".

Le Musée des beaux-arts du Canada a pour mandat de constituer, d’entretenir et de faire connaître, dans l’ensemble du Canada et à l’étranger, une collection d’oeuvres d’art anciennes, modernes et contemporaines principalement axée sur le Canada. Il s’efforce d’éveiller chez les Canadiens et les Canadiennes un sentiment d’identité et de fierté à l’égard du riche patrimoine artistique du pays.







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dimanche 19 octobre 2008


L'ETE INDIEN

24h à Gatineau - Outaouais



Je n'aime pas trop l'automne. C'est pour moi une saison mélancolique propice à un spleen déprimant. C'est tout particulièrement le racornissement et la chute des feuilles, ces feuilles tristement mortes qui se ramassent à la pelle, qui réveillent des souvenirs et des regrets aussi...

Toutefois, je m'émerveille lors de la brève période où la forêt, dans un suprême baroud, déploie en un ultime défi son rougeoiement féérique. Je me promène alors en laissant trainer mes pieds dans d'épais tapis dorés et chatoyants et mon appareil photo ramasse les couleurs. Mais c’est incontestablement au Canada où je viens de passer quelques jours, que l'automne offre au regard le spectacle le plus somptueux.

C’est à partir de la mi-septembre que les feuilles commencent à changer de couleur et que les forêts québécoises et outaouaises se parent de leurs plus beaux atours. La palette des tons est incroyablement riche offrant toute la gamme des jaunes, des ocres, et des oranges, jusqu’au somptueux rouge de l’emblématique érable, qui s'est imposé comme symbole du Canada. Pendant quelques semaines, ce flamboiement qui embrase les frondaisons et qui consume la végétation d'un pourproiement apothéotique, s'accompagne d'une douceur climatique exceptionnelle. L'été indien...










Selon la tradition orale, les Amérindiens, les "indiens", profitaient de ces derniers beaux jours et de ce temps doux et sans précipitations pour préparer leurs habitations en vue de la saison froide. Avant de réintégrer leurs quartiers d'hiver, ils terminaient leurs récoltes et garnissaient leur wigwam de provisions. La température étant clémente, les journées étaient propices à la conservation du gibier accumulé. Comme ils vivaient au jour le jour, ils attendaient à la dernière minute pour aller à la chasse.

C'est à cette période de l'année que les Indiens nomades (Montagnais, Abénakis, Malécites, Algonquins et autres) changeaient de camp. Ils levaient les camps d'été à l'embouchure des rivières, le long du fleuve, ou sur le bord des lacs, remplissaient les canots et remontaient vers les territoires de chasse dans la profondeur des forêts, que ce soit en Abitibi, en Haute-Mauricie ou sur la Côte-Nord.
Ils y passaient l'hiver, en petit groupe, dans des tipis isolés avec de la fourrure si le piégeage était bon, en faisant la chasse au grand gibier, rendue plus facile à cause de la neige.











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jeudi 16 octobre 2008


"
MAMAN"
Sculpture géante en bronze, œuvre de la canadienne Louise Bourgeois.



Louise Bourgeois a associée l'araignée avec sa mère d'où le titre "Maman". Elle a écrit : "ma meilleure amie était ma mère et elle était intelligente, patiente, apaisante, raisonnable, subtile, indispensable, ordonnée et utile comme l'araignée." Mais elle ajoute également que "l'araignée est souvent trop fastidieuse, excessivement raisonnable ; elle ne se fatigue jamais." La protection offerte par les nombreuses jambes de la maman araignée peut ainsi se révéler parfois menaçante...
Cette sculpture géante mesure 9,25 mètres de hauteur.




En 2005, le Musée des beaux-arts du Canada a été l'une des dernières institutions internationales à acquérir cette sculpture géante. L'œuvre d'art emblématique est installée sur la Plaza extérieure.



Lors de son installation, Pierre Théberge le directeur du Musée des beaux-arts du Canada expliqua : "La renommée internationale de Louise Bourgeois, combinée à la possibilité de transformer la Plaza en y installant cette oeuvre monumentale, fait de Maman une acquisition des plus importantes et fascinantes pour le Musée et pour le Canada dans son ensemble... Par sa taille gigantesque et son incroyable force évocatrice, Maman constitue une véritable icône qui fera de la Plaza du Musée des beaux-arts un point d'intérêt."



Cette araignée en bronze abritant dans son ventre un sac contenant 26 oeufs en marbre d'un blanc immaculé, est la dernière d'une série comportant six versions en bronze qui ont fait le tour du monde, depuis le Rockefeller Center à New York jusqu'à l'Ermitage de Saint-Pétersbourg en Russie. Le musée Guggenheim de Bilbao, en Espagne, le Mori Art Museum de Tokyo et le Samsung Museum of Modern Art de Séoul, en Corée du Sud, ont tous fait l'acquisition d'un bronze. L'une des deux autres versions fait l'objet d'un prêt à long terme à l'Ermitage, tandis qu'une autre est exposée à La Havane, à Cuba. Une version unique en acier a été prêtée à la Tate Modern de Londres, en Angleterre.



Louise Bourgeois, dont la production artistique s'échelonne sur 70 ans, est née en France en 1911 et a immigré aux États-Unis en 1938. Agée de 93 ans lors de l'installation de cette oeuvre, la sculptrice connaît un immense succès depuis les dernières années. À cette étape tardive dans sa carrière, alors que plusieurs artistes diminuent leurs activités, Mme Bourgeois semble produire ses travaux les plus ambitieux. L'artiste a présenté de nombreuses expositions solo aux quatre coins du monde au cours des deux dernières décennies; la Tate Modern a présenté en 2007 une rétrospective de son oeuvre. Entre 1989 et 1991, une rétrospective organisée par le Frankfurter Kunstverein a circulé à Munich, Lyon, Barcelone, Bern et Otterlo. En 1993, l'artiste a représenté les États-Unis à la biennale de Venise.

Créée en 1999 et moulée en 2003, Maman s'ajoute à plusieurs autres oeuvres de Mme Bourgeois déjà comprises dans la collection permanente du Musée des beaux-arts. On retrouve ses créations dans plusieurs autres prestigieuses collections d'oeuvres d'art du monde, y compris au British Museum, au musée Uffizi de Florence, au Musée national d'art moderne à Paris ainsi qu'au Metropolitan Museum of Art et au Museum of Modern Art à New York.



Texte en partie emprunté à Anouk Hoedeman, chargée des Relations avec les médias au Musée des beaux-arts du Canada - Ottawa - Canada.


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mercredi 15 octobre 2008


MOMO LE MUSICO
: le papa de ma filleule...





"Son père est né la bas, sa mère est né la bas, lui il est né ici..." en 1966 à Grenoble : ses racines familiales sont en Algérie où son père, Saïd Hafsi est de M'Sila en Kabylie, et Badra Benhamou sa mère, d'Oran.

A Grenoble où il a vécu toute sa jeunesse jusqu’à l’age de 25 ans, il s’investit dans le sport de combat. A 18 ans il est ceinture noir de karaté et il participe à plusieurs championnats de France.

Parallèlement, il s’intéresse très tôt à la musique jusqu’à en faire son métier. C’est du reste lors de concerts donnés à Paris qu’il rencontre mon amie Pascale. Aujourd’hui, ils ont une jolie petite fille de 4 ans dont ils m’ont demandé d’être la marraine. Elle est la fierté de son père qui est un "Papa gâteau", et dès sa naissance elle a été baignée dans la musique que son père compose et joue.



Momo est musicien, spécialisé bassiste (mais je l’ai vu jouer d’autres instruments), auteur, compositeur, arrangiste, et directeur musical de projets internationaux.

Il a joué pour plusieurs grands noms de la musique contemporaine : Mory Kanté, Sally Nyolo, Dani, Khezia Jones, Cheick Tidiane Seck, Steeve Mc Craven, Amadou et Myriam, Pascal of Bollywood, Tony Allen, Robert Irving...

Il a aussi enregistré avec Soothsayers, khaled, Delegation, Stomy Bugsy, Kelly Rowland, dans le film Gomez et Tavares, dans des longs métrages avec Cheick Tidiane Seck et Laurence David...

Il a réalisé, arrangé et composé, entre autres, pour Pascal of Bollywood, Scorpio Music Cove, Villages Peoples...

Dernièrement, il a joué pour Robert Irving, le pianiste de Miles Davis, pour son troisième album solo "New momentum", et j’ai assisté à la promo organisée à la FNAC où j’ai fait quelques photos.


Promotion de l'album "New momentum Robert Irving III"


Robert Irving


Robert Irving et Momo




Momo


Steven Mc Craven, batteur américain


José Palmer, guitariste réunionnais


Rasul Siddik, trompettiste américain


Le site web de Momo : <ici>



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dimanche 5 octobre 2008


ALICE-BADRA
, ma filleule


Je l'ai connue alors qu'elle n'était pas encore née.

Je la vois grandir : elle vient tout juste d'avoir 4 ans. Déjà ! Je la regarde et souvent je m'étonne de tant de tempérament, d'enjôlement, de charme, de séduction...

Et s'entrechoquent en moi des sentiments contradictoires. Je ne voudrais pas qu'elle grandisse, qu'elle change si vite, elle est si petite, si jolie, si attachante : je n'ai pas le temps de m'en remplir les yeux, de l'appréhender, de m'en rassasier, qu'elle est déjà autre, et si surprenante, si étonnante, si captivante.

Je voudrais à la fois stopper le temps, au moins le ralentir, mais aussi faire un saut dans le futur, 10 ans, 15 ans, 20 ans, pour la voir dans ses autres transformations, dans son épanouissement, dans sa maturité, puis revenir vite, très vite, à l'instant ou dans le passé, à son enfance qui s'enfuit, cet éphémère déroutant et merveilleux...
nostalgie...






















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