LE PLAISIR DE CONDUIRE
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Comme je le disais dans ma note du 19 aout 2008, je ne suis pas insensible à l'harmonique des belles voitures, et j'avais craqué dans ma jeunesse pour la berlinette Alpine Renault A110. Quand j'y pense, une nostalgie amoureuse m'envahit !

Mais cet attrait esthétique est souvent incompatible avec la réalité financière qui contraint les pulsions... Hormis cette parenthèse, j'ai roulé par nécessité, pendant 35 ans de ma vie, en Renault (3 Renault 5, et 1 Scenic).

Et puis il y a eu cette réflexion sur France 2 de Jacques Séguéla, conseiller en communication professionnel, qui disait : "...tout le monde a une Rolex. Si à cinquante ans, on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie !"
Ce à quoi le regretté Pierre Desproges (que j'aime bien) aurait redit : "Jacques Séguéla est-il un con ? De deux choses l'une : ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait quand même un peu ; ou bien Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait quand même beaucoup !"

Mais con ou pas, cela interpèle plus ou moins quant on passe le cap de la cinquantaine, et qu'on embraye même vers plus...
La raison dit que ça ne fait pas le bonheur, et c'est vrai, on vit très bien sans. Mais l'égo dit alors que ça ne fait pas forcément le malheur et qu'il n'est pas immoral de se faire plaisir.
Et que si ce n'est pas maintenant, ce n'est pas forcément à 70 ans...

Alors, j'ai transposé de la montre à la voiture. J'ai quitté Renault pour Audi...

Cadeau d'anniversaire : on est jamais mieux servi que par soit même.

Photos sous toutes les faces ici

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